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L'impact des violences éducatives

La fessée, la remarque devant les gens, la claque ou la fessée pour X ou Y raison importante aux yeux de l'adulte mais innocente de la part de l'enfant.

Souvent justifié par un "Oh ça va moi aussi quand j'étais petite j'en ai ramassé, j'en suis pas morte!"


Mais aujourd'hui j'ai envie de vous dire ce que tout ça m'a laissé comme traces.

En devenant maman je me suis rendue compte que ce qui était ma normalité pendant mes premières années de vie, n'était en fait pas normal du tout.

C'est un article très personnel, sans doute le plus personnel de tous. Je passe certains détails volontairement, car se dévoiler autant est un exercice compliqué.


éductation bienveillante

Que vous ayez des enfants ou non, soyez conscients la prochaine fois que vous utilisez cette phrase anodine "une petite claque ça n'a jamais tué personne".


Je ne suis pas la seule à avoir vécu cela, question de génération, et peut-être que vous vous retrouverez dans certains passages.

Peut-être que cela vous aidera à comprendre certaines de vos réactions d'aujourd'hui.


Je ne dramatise pas, soyons clairs il y a bien pire que ma petite situation (qui était sans doute banale il y a 25 ans), mais je ne mâche pas mes mots parce que je n'ai plus envie de tabous. J'ai minimisé toute ma vie, mais réaliser et en parler m'a aidée à comprendre certains de mes comportements à l'âge adulte.


Je vous pose le décor:

Ma famille est clairement divisée en deux sortes de personnes; la bonté et le don de soi d'un côté et le vice et la vengeance de l'autre.

  • D'un côté, jamais un mot plus haut que l'autre, jamais une fessée ni même une tape sur la main. Beaucoup de dialogue, d'explications, et surtout de bienveillance.

  • De l'autre, des cris, des mots forts, des fessées, des claques et des coups de cuillères en bois. Aucun dialogue, de l'ignorance.

Education positive

Mes parents étant divorcés, je ne voyais ma famille paternelle (le "bon" côté donc) que 4 jours par mois, parfois moins en cas de litiges entre eux.


Quand mon père me ramenait, je m'aggripais à son t-shirt et lui avait les yeux remplis de larmes.

J'avais 3 ans, je m'en rappelle comme si c'était hier.

Je suis donc convaincue qu'un enfant se rend compte, réalise et se rapelle de ce qui lui procure des émotions vives.




Bien sûr, mon quotidien était loin d'être un enfer, la plupart du temps je jouais, j'allais à l'école, comme tous les autres enfants.


Mais pour le reste tout me paraissait normal sur le coup: