La dépression post-partum, est-ce un terme à la mode ou une réalité que beaucoup n’osent pas regarder en face ? Et si la dépression post-partum était bien plus qu’un simple baby blues ?
Fatigue extrême, irritabilité, perte d’envie… Trop de mamans souffrent en silence. Découvre les signes à ne pas ignorer et les solutions pour aller mieux.
A coup de:
"de mon temps on ne se plaignait pas; on était mère et on n'avait pas le temps d'être fatiguées"
"c'est juste une phase, ça va passer"
Nous sommes pris dans un choc des générations et comportements de déni qui peut nous faire douter de nos propres ressentis et nous donner envie de les minimiser pour paraître dans la norme.
Sans compter les réseaux sociaux, qui donnent encore parfois une image où la maternité n'est que rose et papillons; ce qui peut désarmer une maman désemparée par son nouveau rôle.
Pourtant, la dépression post-partum touche de nombreuses mamans, parfois de manière insidieuse. Dans cet article, je vous partage les causes, les symptômes et un bout de mon histoire qui je l'espère, pourra vous rassurer et semer des graines de douceur chez celles qui traversent cette phase difficile.
Les causes de la dépression post-partum
La dépression post-partum peut être causée par un ensemble de facteurs, souvent interconnectés :
Changements hormonaux : Le premier coupable! Après l’accouchement, une chute brutale des hormones comme les oestrogènes et la progestérone peut perturber le système nerveux et donc notamment nos émotions
Isolement social : Beaucoup de nouveaux parents se retrouvent seuls, coupés de leur cercle social habituel et de leurs activités habituelles
Fatigue extrême : Le manque de sommeil chronique épuise physiquement et mentalement (il vient titiller les émotions que la chute d'hormone met déjà à rude épreuve)
Pression sociétale : La pression de « bien faire » ou d’être une maman parfaite peut être écrasante
Histoires personnelles : Les blessures du passé ou des attentes insatisfaites refont parfois surface.
Devenir parent vient souvent réveiller nos blessures du passé et de notre propre enfance. On les voit et les vit différemment une fois que l'on est à son tour parent. Si tu veux en savoir plus n'hésites pas à lire cet article:
Les symptômes d'une dépression post-partum
La dépression post-partum ne se manifeste pas de la même manière pour tout le monde, mais voici quelques symptômes courants :
Une tristesse profonde et persistante, souvent sans raison apparente
Une sensation de vide ou d’indifférence, parfois même envers son bébé
Une perte d’énergie qui rend chaque tâche insurmontable
Un sentiment de culpabilité intense, de ne jamais être à la hauteur
Des crises d’angoisse
Un besoin incessant de contrôle
Une perte de rationnalité sur des détails sans grande importance
J'ai traversé cela pendant plus d'un an
Je me rappelle m'être dit en rentrant de la maternité "Oh mon dieu, ma vie ne sera plus jamais la même; quest-ce que je vais faire"?" et m'être sentie totalement désemparée et profondément seule avec cette pensée.
Je n'en parlais pas, j'étais persuadée de tout devoir gérer seule: mon bébé, mes émotions, ma maison, mon couple, ma vie sociale...
Je me sentais à la fois invisible et écrasée par ce rôle. J’avais l’impression que la maternité m’avait avalée toute entière, que je n’étais plus qu’une maman, et que tout ce que j’avais été avant avait disparu.
Je me demandais si j’étais normale, si j’étais assez, et même si j’étais faite pour être mère. Impossible de prendre soin de moi; je rêvais même qu'on m'hospitalise pour pouvoir dormir une semaine. Puis la boucle de la culpabilité se remettait en route... Suis-je normale?
Les premiers mois en tant que maman ont été vraiment très difficiles, d'autant plus que mon fils se réveillait chaque heure jusqu'à ses 2 ans, je me sentais vide et épuisée.
Mais j'ai cherché de l'aide
Petit à petit, j'ai réalisé que je n'y arriverais pas seule; j'ai cherché du soutien auprès de mes proches (mon couple n'était déjà plus vraiment, ce qui n'a pas aidé) et un soutien extérieur pour travailler sur moi.
Comme je l'expliquais en début d'article: devenir maman réveillait toutes mes blessures d'enfance. Je devais aussi guérir mon enfant intérieur pour pouvoir être la maman que je voulais être, et une femme épanouie.
J’ai recommencé à prendre des moments rien que pour moi; le simple fait de manger mon repas, dans le calme ou boire mon café chaud était une victoire.
Après quelques séances avec un coach de vie, j'ai su mettre des mots sur ce que je traversais, et me fixer des objectifs. Je me sentais déjà plus légère.
J’ai compris que je ne serais plus jamais la même qu'avant d'être maman mais que je pouvais être mieux!
Ce qui m'avait amenée à cette dépression, c'est notamment le fait de ne pas savoir poser mes limites, ni demander d'aide, ni me pardonner d’être imparfaite.
Aujourd'hui
Je peux regarder mon enfant sereinement; je suis plus légère de tous ces bagages et je suis la maman que j'ai toujours voulu être.
Cela m'a appris énormément sur moi, et a même ré-orienté ma carrière. Je suis passée de salariée à coach de vie pour pouvoir rendre ce que j'ai reçu comme aide.
Insuffler l'espoir, rallumer la lumière quand tout vous semble sombre, et marcher avec vous le long de votre montagne qui peut sembler si dure à surmonter; c'est exactement comme ça que j'imagine l'accompagnement.
Je me suis volontairement formée aux thérapies brèves, pour pouvoir apporter des changements rapides, efficaces et vous rendre autonomes.
Si tu veux en discuter, je serais ravie de t'accompagner, le premier appel est offert afin que tu puisses voir si cela te correspond 👇🏽
Et les papas dans tout ça ?
On parle beaucoup des mamans, mais les papas aussi peuvent se sentir désemparés après une naissance. Eux aussi doivent composer avec une nouvelle dynamique familiale, des nuits courtes et de nouvelles responsabilités.
Certains peuvent ressentir de l’épuisement, de l’anxiété ou un sentiment d’être mis à l’écart.
Il est important de reconnaître les émotions et ressentis de chacun et de s'octroyer un espace pour s’exprimer et se vider l'esprit. Ensemble, les deux parents peuvent trouver un équilibre qui leur permet de se soutenir mutuellement, mais seulement en mettant l'égo de côté et en fonctionnant en équipe.
(Je fais évidemment référence ici aux guerres de "qui est le plus fatigué"..)
Vous n'avez pas à tout porter seul(e)
Si vous vous reconnaissez dans ces mots, sachez que vous n'êtes pas seul(e). Il n’y a pas de honte à demander de l’aide ou à chercher un accompagnement pour retrouver l'équilibre.
Le post-partum est parfois minimisé par l'entourage, mais ce que vous vivez est réel, et il est légitime de trouver cela difficile; cela ne fait pas de vous quelqu'un de faible.
Je vous promet que tout cela est temporaire; mais mon meilleur conseil reste: entourez-vous et faites lire cet article à vos proches!
A bientôt,
Veronica, ta coach de vie qui t’aide à trouver ton équilibre vers une vie plus apaisée
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